L’agresseur des bords de l’Oise à Beaumont est en prison

L’agresseur des bords de l’Oise à Beaumont est en prison

 

Âgé de 17 ans et domicilié à Persan, un suspect a été incarcéré après l’agression de trois femmes sur les berges de l’Oise, à Beaumont, entre novembre 2018 et septembre 2019.

Un adolescent de 17 ans, habitant à Persan, a été incarcéré pour avoir attaqué trois femmes à Beaumont, entre novembre 2018 et septembre 2019. Les gendarmes avaient placé les berges beaumontoises de l'Oise, lieu des agressions, sous haute surveillance. Disposant d’un portrait-robot, les enquêteurs l’ont interpellé le mois dernier.
La première agression remonte au 19 novembre 2018. Après sa sortie du lycée Évariste-Galois, à Beaumont, une adolescente âgée de 15 ans se promène un peu plus bas, dans la plaine des sports, à proximité de l’Oise. L’agresseur arrive dans son dos. Elle raconte avoir perdu connaissance. Lorsqu’elle retrouve ses esprit, son pantalon est à moitié arraché, son pull retiré, son soutien-gorge détaché. Elle présente des griffures à une cuisse.

Deux nouveaux faits se produisent à quelques jours d’intervalle, cet été. Le 29 août dernier, une femme croise l’individu qui lui saisit un poignet. La victime se débat avec force et parvient à mettre son agresseur en fuite. La description de l’agresseur permet aux gendarmes d’effectuer un rapprochement avec le délit précédent. L’hypothèse se renforce nettement le 1er septembre lorsque l’adolescent violent se jette sur une femme effectuant un jogging, également sur les bords de l’Oise à Beaumont. La victime le repousse, lui met ses doigts dans les yeux, lui porte un coup de pied dans le bas-ventre et parvient à s'échapper.

À l'issue de sa garde à vue, le suspect a été présenté à un juge d'instruction dans le cadre de l'instruction ouverte par le parquet de Pontoise qui a déterminé trois qualifications délictuelles. Le mineur a été mis en examen pour tentative de viol concernant la troisième et dernière agression. Il a été mis en examen pour violences sans incapacité pour celle du 29 août 2019 et placé sous le statut de témoin assisté pour les faits de viol du 19 novembre 2018.