Qui sera le nouveau président du Haut Val-d'Oise ?

Qui sera le nouveau président du Haut Val-d'Oise ?

 

Qui de Nathalie Groux (UDI), Alain Garbe (DvG) et Joël Bouchez (LR), maires de Beaumont, Bruyères et Mours, succéderont à Arnaud Bazin (LR) à la présidence du Haut Val-d’Oise ? Réponse dans la soirée du lundi 23 octobre à la mairie de Persan.

 

Qui succédera à Arnaud Bazin à la tête de la Communauté de communes du Haut Val-d’Oise (CCHVO), créée en 2004, qui regroupe les communes de Beaumont, Bernes, Bruyères, Champagne, Mours, Nointel, Noisy, Persan, Ronquerolles ?

L’élection du nouveau président se déroulera le lundi 23 octobre. La séance du Conseil communautaire, où siègent 37 élus, commencera à 20 h 45 à la mairie de Persan, chez Arnaud Bazin justement. Âgé de 58 ans, l’ancien maire de la commune (1995 à 2011) a été contraint également de démissionner de son poste de président du Conseil départemental du Val-d’Oise et de conseiller municipal de Persan, en raison de la loi sur l’interdiction du cumul de mandats, à la suite de son élection au Sénat, le 24 septembre dernier.

Le siège vacant de numéro 1 de la CCHVO est convoité par trois maires, les trois premiers vice-présidents actuels (dans cet ordre) : Alain Garbe (DvG), 67 ans, de Bruyères ; Joël Bouchez (LR), 62 ans, de Mours ; Nathalie Groux (UDI), 49 ans, de Beaumont.

Doté pour la première fois de responsabilités nationales, Arnaud Bazin n’est plus là mais il est toujours là. Son poids et son influence restent évidemment importants dans le haut Val-d’Oise. Des atouts incontestables pour Joël Bouchez qui l’a soutenu aux Sénatoriales et qui peut, à son tour, compter sur son aide. Un pont sépare Beaumont de Persan, un pont trop loin dans les relations entre Arnaud Bazin et Nathalie Groux qui se sont distendues ces derniers mois – c’est un secret de polichinelle. Dans « L’Echo-le Régional » du 18 octobre, un conseiller communautaire confie : « Elle était en conflit avec Bazin à propos de la CLECT (Commission locale d’évaluation des charges transférées) et du montant des compensations pour sa commune. Elle a compris qu’elle était en train de se faire avoir, et maintenant elle veut faire entendre sa voix. »

Quant à Alain Garbe se présente comme le candidat du consensus : « Je m’entends bien avec tout le monde et je veux fédérer les élus, dit-il dans l’hebdomadaire. Nous devons travailler en intercommunalité et resserrer les rangs pour éviter que cela n’explose. » À l’écouter, la situation est très tendue.