Troisième journée de distribution de masques à Persan

Troisième journée de distribution de masques à Persan

 

Depuis le mercredi 6 mai, la Ville de Persan a commencé la distribution de 150 000 masques à la population dont le port est obligatoire dans les transports en commun à partir du lundi 11 mai.

Une petite accalmie après deux journées intenses de distribution… Ce vendredi 8 mai, en milieu de journée, aucune file d’attente n’est à signaler devant les deux stands d’inscriptions et de retraits de masques chirurgicaux, sur le parking du Conservatoire de musique. Le premier est tenu par les gendarmes qui procèdent à la vérification d’identité des demandeurs. Juste à côté se trouve le stand de distribution géré par des représentants du Conseil municipal, de la Police municipale et des Sapeurs-pompiers. « Les élus se relaient toutes les quatre heures, précise Pierre-André Niess, conseiller municipal délégué aux finances et au budget. Nous attribuons 10 masques chirurgicaux par personne. »

Cette opération de grande envergure a démarré le mercredi 6 mai sur un site unique, celui du parking du Conservatoire, où 9 000 masques ont été donnés à des personnes prioritaires, celles qui reprendront le travail et utiliseront les transports en commun à partir du lundi 11 mai. La Ville est passée à la vitesse supérieure, le jeudi 7 mai, « avec 5 points de retrait et 33 000 masques distribués, souligne le chef de la Police municipale. Simultanément, 5 équipes de 2 personnes chacune livrent les masques au domicile des plus de 65 ans, cela représente tout de même 1 200 personnes. Au total, nous distribuerons plus de 150 000 masques chirurgicaux. Dans un second temps, 75 000 réutilisables, plus 5 000 taille enfants », complète-t-il. « Le retour (de satisfaction) de la population est hyper positif », se félicite Pierre-André Niess. Dans la région, Persan est la première à faire bénéficier massivement ses habitants de cette protection obligatoire dans les transports en commun, dès la semaine prochaine. L’information n’a pas échappé à leurs voisins dont certains sont venus tenter leur chance, au cas où… Mais ils essuient logiquement un refus des gendarmes.

La Ville de Persan a fait jouer ses relations privilégiées avec des sociétés d’import-export qui collaborent régulièrement avec les fabricants chinois et a proposé cette solution d'approvisionnement aux autres membres de la Communauté de communes du Haut Val-d'Oise (Bruyères et Champagne ont saisi la balle au bond). Et elle a préféré payer un peu plus cher son stock de masques en les faisant acheminer par avion, plutôt que par bateau, depuis l’Asie.