Les gendarmes de Persan habitent à 200 mètres de leur brigade

Les gendarmes de Persan habitent à 200 mètres de leur brigade

 

Les gendarmes de Persan habitent dans 38 logements d’une nouvelle résidence, sécurisée, de la rue des Droits-de-l’Homme, proche de leur lieu de travail.

Depuis le mois de juillet, les gendarmes de la Brigade de Persan habitent dans des appartements neufs regroupés dans l’enceinte d’une résidence sécurisée. Au total, les militaires ont emménagé dans 38 logements sur les 139 (dont 101 sont destinés à la propriété), rue des Droits-de-l’Homme. Le but est d’être à proximité (200 mètres seulement) de la gendarmerie. Le coût de cette réalisation menée par Val-d’Oise Habitat (baille social du Conseil départemental), est de 10 millions d’€. Le préfet Jean-Yves Latournerie a rappelé que « les locaux des brigades et compagnies sont les premières cibles d’actes de vandalisme et d’intimidations particulièrement violentes », lors de l’inauguration, le 24 octobre, en présence de Marie-Christine Cavecchi, présidente (Lr) du Conseil départemental du Val-d’Oise, d’Alain Kasse, le maire (Dvd) de Persan et des autorités militaires. De l’autre côté de l’Oise, c’est une mauvaise nouvelle. La maire Nathalie Groux (Udi) avait le même objectif pour sa commune. Il y a presque un an, le 16 novembre 2017, le sénateur (Lr) Arnaud Bazin, et ancien maire de Persan, posait une question orale au ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérard Collomb, sur le projet de construction d'une caserne de gendarmerie à Beaumont sur le site de l’ancien Centre national d'études et de formation pour l'adaptation scolaire et l'éducation spécialisée. « Ce terrain, propriété de l'État, est idoine, car il n'existe aucun autre foncier disponible et il permet de répondre à une attente légitime de la population, soulignait Arnaud Bazin. Or, un avis émis par la Direction générale des finances publiques, en janvier 2017, remet en cause la faisabilité de ce projet. » Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, répondait que « ce projet est désormais pris en charge par un office d'HLM, en lien avec la Direction de l'immobilier de l'État. À ce stade, les parties ne sont pas encore parvenues à un accord sur les conditions de cession du site, dont la valeur vénale est estimée à 1,4 million d'euros par le service local des domaines. » C’est finalement Persan qui « héberge » les gendarmes. Le groupe d’opposition Rassembler pour agir, à Beaumont, y voit un échec de la Municipalité.