Si vous recevez des vœux de bonne année par la Poste (si, si ça arrive encore…), observez (admirez ?) le timbre qui escorte la gentille lettre.
Pour le Nouvel An, vous avez reçu des tonnes de vœux par SMS ou via les réseaux sociaux. Peut-être trouverez-vous une lettre demain lundi 2 janvier dans votre boîte lorsque votre facteur aura repris sa glaciale tournée. Peut-être aussi que votre attention sera attirée par un magnifique timbre. A l’Amicale philatélique de Chambly, on y est forcément très sensible.
Thierry Batifois en est le membre le plus actif, mais on ne vous dira pas qu’il est complètement timbré, le jeu de mots serait trop facile… C’est lui qui « trouve des timbres, par thème, par pays, pour les adhérents ». Il dit qu’il n’y a « pas beaucoup de jeunes pour s’intéresser aux timbres », et on le croit sans peine. « Pourtant, ajoute-t-il, « on apprend beaucoup des timbres car ils nous font voyager, nous racontent l’histoire, la géographie, la géopolitique… »
Alors, l’association va dans les écoles, sensibilise les enseignants. Le jour de l’année où elle fait le plus parler d’elle ce n’est pas pour les collections de ses adhérents mais en raison du salon artisanal qu’elle organise fin novembre, depuis un quart de siècle, « car notre association ne demande aucune subvention et c’est une passion qui coûte cher, comme beaucoup d’autres passions… », glisse Thierry Batifois. La sienne est partagée en famille. La collection de timbres de tortues de sa fille compte un millier d’exemplaires. « J’essaie de monter une expo avec ma collection personnelle sur le président Kennedy », raconte-t-il.
A l’association philatélique de Chambly, présidée par Jean-Jacques Wgueux, on se réunit chaque deuxième dimanche du mois (prochain rendez-vous le 8 janvier) à la Résidence Aragon, l’une des maisons de retraite de Chambly où les jeunes sont les bienvenus pour partager la passion pour ce noble bout de papier, vieux de plus de 150 ans, en entrant dans le monde fabuleux des timbres.
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