Marc Madiot est depuis vingt ans le manager de l’équipe FDJ. Il est également le président de la Ligue nationale : sur cette photo (à gauche), il remet le trophée de la Coupe de France 2016 à Samuel Dumoulin, qui est interviewé par le speaker Daniel Mangeas (photo J.-L. G.).
Il y a une vingtaine d’année, le double vainqueur de Paris-Roubaix a assisté la famille Pezard auprès des coureurs du CSM Persan-Bic. Il se souvient.
Grande journée de cyclo-cross, le dimanche 11 décembre, à partir de 10 heures, autour du stade Louis Odinot, organisée par l’Entente sportive persanaise. On y disputera le Prix de la Ville de Persan chez les seniors et pour les plus jeunes catégories. Le Prix de l’Office municipal des sports récompensera les Départementaux et femmes. Persan a longtemps été une plate-forme du cyclo-cross, le meilleur club lorsqu’il s’appelait le CSM Persan-Bic. Bruno Le Bras lui a offert un titre de champion de France (1991) et deux médailles de bronze aux Championnats du monde (1990 et 1991). Il a compté dans ses rangs de grands spécialistes des sous-bois comme les frères Blanchardon, Thierry Casas, Alain Daniel, Miguel Martinez… Et aussi – les anciens s’en souviennent peut-être – un consultant technique de luxe : Marc Madiot, double vainqueur de Paris-Roubaix et amoureux du cross. « J’ai terminé ma carrière de coureur en 1994, rappelle l’intéressé. Puis j’ai fait tout l’hiver avec le CSM Persan-Bic à la demande de Serge Pezard. J’ai vécu de bons moments même si on a pris une grosse branlée aux Championnats de France à Lanarvily (Finistère). Je garde un excellent souvenir de la famille Pezard, c’était un bon club et le maillot orange et blanc Bic avait de la gueule. D’ailleurs, le ‘’père’’ Pezard m’a offert un maillot Bic des années 60-70 – la grande époque – que j’ai toujours. »
« Ce maillot avait de la gueule »
Serge Pezard était un collaborateur et un ami proche du Baron Bich, le propriétaire des stylos Bic. Lorsque ce dernier a cessé de parrainer une équipe cycliste professionnelle, en 1974, il s’est tourné vers le club de Persan. Après la disparition de Serge Pezard, Dominique Pezard a pris les rênes de l’association. Par la suite, la société Bic a cessé de subventionner la structure et Persan est devenu un club comme les autres.
