Gros coup de filet à Persan ! Mardi 26 septembre, dix-huit personnes ont été interpellées par les gendarmes et mises en garde à vue à la suite des émeutes durant la nuit du 30 juin au 1er juillet où la mairie avait été incendiée, le poste de police détruit, le conservatoire de musique endommagé et plusieurs commerces saccagés.
Elles sont suspectées de destructions par incendie en bande organisée, d’association de malfaiteurs et de participation à un attroupement en vue de commettre des violences et des dégradations. Plusieurs perquisitions ont été effectuées à leurs domiciles. « Pendant le temps des gardes-à-vues, les auditions, confrontations et examens techniques et scientifiques permettront de préciser les charges pouvant être retenues contre les mis en causes », a souligné le procureur de la République.
Cette vaste opération a mobilisé des forces de gendarmerie importantes : la section de recherches de Versailles, chargée de procédé à une enquête pénale par le parquet de Versailles, était renforcée d’officiers de police judiciaire de la section de recherches de Paris (appartenant à l’unité nationale d’investigations de la gendarmerie nationale) et d’officiers de police judiciaire du groupement de gendarmerie du Val-d’Oise. Bref, il y avait du bleu partout dans Persan et à Beaumont également, ces derniers jours, pour le succès de cette entreprise.
