Sur le thème, « Un violon dans mon école », 100 enfants des maternelles de Persan ont reçu un violon grâce à une fondation suisse qui apporte 150 000 € à cette opération.
Martigny est une ville du Valais, un canton merveilleux, au pied des Alpes suisses. La fondation Pierre Gianadda accueille des expositions de premier plan. Une autre fondation, la Fondation Vareille vise trois objectifs : faire connaître la musique classique aux enfants défavorisés, renforcer l’égalité des chances à l’école dès le plus jeune âge, intégrer les plus exclus grâce au travail. Quel rapport avec Persan ? Elle a porté son choix sur son école de musique pour étendre un projet initié à Londres. A l’origine, une rencontre entre Pierre et Hélène Vareille, couple d'industriels, et le directeur de la Fondation Royaumont, puis l'idée d’associer le Conservatoire à rayonnement communal de Persan, dirigé par Patrick Laviron, déjà très engagé dans le développement de la musique à l’école.
Concrètement, 100 violons ont été remis à 100 enfants de l’école maternelle Paul-Éluard (moyenne et grande sections), classée en zone d'éducation prioritaire, le 29 septembre, à Persan. Quatre professeurs de violon du conservatoire de Persan vont initier ces enfants, à partir de 4 ans ! Marie-Christine Laviron, professeur de violon et chef de cœur, assurera la coordination de ce projet très ambitieux mené en accord avec l’Éducation nationale (les enseignants sont entièrement engagés).
La Fondation Vareille assure financièrement l’achat des instruments et le suivi de l’apprentissage pendant trois ans, pour un coût total de l'ordre de 150 000 €. « C’est une opportunité extraordinaire qui est offerte à ces enfants de découvrir la musique à l’école pendant une période suffisamment longue pour qu’elle s’inscrive dans leur vie de tous les jours, se réjouit Claire Rebeyrolle, secrétaire de l’Union musicale de Persan. Cette expérience fera l’objet d’une étude suivie des enfants. En effet, à Londres, on note de façon évidente une amélioration des résultats scolaires. Les enseignants ont remarqué que les enfants développent discipline, capacité de concentration et envie de progresser dans le cadre du programme, ce qui les aide dans les apprentissages classiques. »
