« Nous, salariés du FC Chambly-Oise, sommes en colère ». C’est par cette phrase que commence la lettre envoyée par ces derniers aux responsables de l’Association pour l’aménagement de la vallée de l’Esches, son président Alain Perrein et son vice-président Vincent Abot, qui freinent, par des recours, la réalisation du stade. Ce dernier devait être terminé en décembre 2020 avant l’interruption des travaux, puis en juin 2021 avant un nouvel arrêt du chantier.
« En colère, car le pays traverse une crise financière et sanitaire sans précédent et que notre formidable club fera partie des rares clubs professionnels à se sortir financièrement de cette situation. Sauf, si nous devons encore nous expatrier. En colère, insistent-ils, car le stade Walter-Luzi est terminé à 85 % et que ce dernier est vital pour la survie de nos emplois ! Car, oui messieurs, nos emplois sont menacés par votre acharnement. »
La réponse de Vincent Abot n’a pas tardé. « Je vous confirme ma position qui n'a pas évolué depuis la réunion du 17 février dernier: reprise des travaux en même temps que le lancement de l'évaluation environnementale. Comme adhérent de l'association j'ai participé à la négociation et j'ai tenté de proposer une proposition modérée, de compromis. Je ne suis pas décisionnaire de la procédure récemment engagée devant le tribunal de Senlis. Je trouve déplorable les conséquences négatives de cette procédure sur la trajectoire du FC. J'espère que l'on pourra trouver dans l'avenir la possibilité de mener des actions de sensibilisation à l'environnement comme on en avait parlé. »
