Essentiel...

Essentiel...

 

Commerce non essentiel. Avec le deuxième confinement, ce terme revient dans les médias de manière récurrente. Faut-il comprendre que l’on ferme les librairies parce qu’il n’est pas essentiel de lire pendant le mois du confinement ? Et que les rayons des alcools forts des supermarchés restent ouverts parce que c’est essentiel de boire durant cette période ? Antoine Blondin aurait protesté contre la première mesure et, il est vrai qu'il aurait applaudi la deuxième, mais n’y a-t-il pas une anomalie ?

Pour les commerçants pénalisés, ces aberrations sont difficiles à supporter. Dans la galerie commerciale du Centre E. Leclerc, à Chambly, Marlène Chipaux, comme ses voisins « non essentiels », a baissé le rideau de sa boutique-studio Art et photo dans la soirée du jeudi 29 octobre. « Pas facile », a-t-elle commenté avec pudeur sur son compte Facebook. En face de son magasin, le chocolatier est un veinard ; lui, il a le droit de rester ouvert. Le chocolat, son le sait, est un excellent anti-stress, donc utile pendant le confinement. 

Pour la curiosité, un petit tour au fond du Leclerc dans l’espace rose et blanc des rouleaux de papier intime. Ouf, il en reste ! Il faut se féliciter du démantèlement du « gang du PQ » qui avait frappé lors du confinement printanier. L’essentiel est sauf…