Beaumont Aviron fêtera un bel anniversaire en 2017, propulsé par un réel dynamisme, des résultats nationaux et même internationaux.
Certes, cela pique un peu de ramer sur l’Oise en cette fin d’année, les visages rougissent en réaction au froid et à l’effort. Pourtant, même s’il y a bien la possibilité d’exercer leur sport en salle, les inconditionnels de Beaumont Aviron se sentent bien lorsqu’ils glissent sur « leur » rivière…
A l’heure du bilan 2016, la satisfaction est réelle au club d’aviron. Sa figure de proue, Guylaine Marchand, 47 ans, a été sacrée championne du monde d'handi-aviron à Rotterdam, associée à Fabien Saint-Lannes, en 2 de couple mixte. Puis elle a obtenu la 8e place aux Jeux paralympiques, à Rio, en 4 de pointe barré mixte. Les deux bateaux engagés au Critérium de France, à Mâcon, sont entrés dans les dix premiers : Guylaine Marchand et David Liot (8e), Nathalie Barbe et Régis Dumontel (10e). Et comme le dynamisme est dans toutes les catégories chez les rameurs, plusieurs des jeunes du club ont également obtenu un top 10 aux Championnats de France. Dixième place pour Lou Fradet Cassandra Marchand en 2 de couple minimes, à Mâcon. Dixième place aussi pour les cadets Johan Leveneur-Conort, Lucas Levallois, Thierry Delory et Théo Pouyez en 4 de couple, à Vichy (Allier).
Les jeunes, ils sont une vingtaine à pratiquer ce sport extrêmement complet dans ce club qui fêtera en 2007 le vingtième anniversaire de sa création. A sa tête, un grand serviteur depuis quarante-quatre ans de cette très ancienne épreuve olympique. Thierry Aligé a d’abord été président de l’Athlétic club de Boulogne-Billancourt avant de diriger le club de Beaumont. « A l’époque, le maire Fabrice Millereau avait eu l’idée d’une base nautique, se souvient-il. Gilles Degenève, l’adjoint aux sports, nous avait aidés à monter la structure sur un terrain offert par la Ville dans la ZA Saint-Roch ».
Presque toutes les disciplines de l’aviron sont proposées aux 75 licenciés (dont un gros tiers de femmes) et à ceux qui souhaiteraient grossir les rangs. Un club d’aviron se gère comme une petite entreprise en raison du coût du matériel et de son entretien, des machines effilées en fibre de carbone. « Nous possédons pour 2 millions d’€ de bateaux, estime Thierry Aligé. La plupart ont été achetés neufs, d’autres ont été remis en état ». L’association est à l’affût de toutes les opportunités. Elle a récemment acquis un 8 de pointe pour 4 000 €. Neuf, sa valeur est supérieure à 30 000 €.
