Qui était le bienfaiteur beaumontois Jean-Marc Jeunehomme ?

Qui était le bienfaiteur beaumontois Jean-Marc Jeunehomme ?

 

Décédé en 2017, Jean-Marc Jeunehomme a légué ses biens à la Ville de Beaumont, dont sa grande maison de la rue Benjamin-Damois, au-dessus de l’Oise.

C’est un cadeau comme on en voit très rarement aujourd’hui. Jean-Marc Jeunehomme, décédé en 2017 à l’âge de 72 ans, a légué tout ce qu’il possédait à la Ville de Beaumont. Trois ans avant sa disparition, devant un notaire, ce célibataire avait choisi la commune comme légataire universel. Le montant total de ses biens et de ses finances a été estimé à 181 000 euros, dont 150 000 € à minima pour sa grande maison de 2 étages de la rue Benjamin-Damois, avec un garage indépendant, sur un terrain d’environ 1 000 m²... Après déduction du passif des comptes du défunt (taxes, impôts, charges…), il reviendra environ 164 000 € à la commune, selon la communication faite par la maire Nathalie Groux, lors de la séance du Conseil municipal du 27 mai dernier. Ce touche-à-tout avait également fait don de son matériel d'outillage (près de 11 000 €), aux Apprentis d'Auteuil.

Qui était Jean-Marc Jeunehomme ? Un vrai personnage ! Ses charmants voisins Pierre et Monique Perrette décrivent un homme « très gentil, prêt à rendre service ». Avant de s’installer, seul, dans son habitation avec vue sur l’Oise, il vivait avec sa vieille maman dans le lotissement du Nid familial. « Il s’était occupé d’elle jusqu’à la fin », raconte le couple Perrette. « Il était mécanicien d’entretien. Il avait travaillé chez Poliet et Chausson à Beaumont, Guisset, Soparis, La Ouate industrielle à Persan, énumère Pierre Perrette. Il avait un vrai savoir-faire. C’était aussi un grand amateur de brocante. » Il y a achetait des outils en quantité. « J’ai travaillé avec lui à la fin de sa carrière chez Mahle (ex-Soparis), à Persan, souligne Bernard Fourré, un habitant de Chambly. C’était un super ouvrier, il avait de l’or dans les mains. On l’avait surnommé ‘’Super Mario’’ parce qu’il savait tout faire, il trouvait toujours une solution, il était inventif. Un phénomène ».

Jean-Marc Jeunhomme avait demandé une seule contrepartie de sa générosité à la Ville : l’entretien de sa tombe une fois par an.