Jusqu'au dimanche 10 mai, le Beaumontois André Tellier joue de l’orgue de barbarie dans son jardin

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Jusqu'au dimanche 10 mai, le Beaumontois André Tellier joue de l’orgue de barbarie dans son jardin

 

Chaque jour, entre 14 h 30 et 15 h 30, André Tellier joue de l’orgue de barbarie dans son jardin, à Beaumont. Une passion née du Festival de musique mécanique organisé entre 1989 et 2012 dans la ville. Cliquez sur la photo pour regarder la vidéo.  

Cliquez sur la photo pour regarder la vidéo. Il a le bon goût de commencer par le titre de Charles Aznavour « Emmenez-moi », où il est question d’un voyage pour un monde meilleur, ce qui nous manque cruellement actuellement. Chaque jour, à partir de 14 h 30, André Tellier joue de l’orgue de barbarie depuis le jardin de sa maison, à Beaumont, en direct sur Facebook. L’ancien maire-adjoint de la commune (de 1989 à 2014) était l’un des organisateurs du Festival de musique mécanique dont les notes s’élevaient dans le centre-ville et donnaient envie aux Beaumontois de se retrouver à l’approche de l’été. « Lorsque nous avons été élus au Conseil municipal, le maire Fabrice Millereau m’avait confié la délégation des fêtes et des animations. Il m’avait dit : ‘’Essaie d’organiser un festival, de musique ou autre.’’ Et il m’avait dirigé vers l’un de ses copains, à L’Isle-Adam, qui était tourneur d’orgue. » En 1990 naissait le Festival de musique mécanique de Beaumont, qui eut lieu tous les deux ans, jusqu’en 2012.

Les participants au Festival de musique mécanique de Beaumont, en 1996.

Il y a quatre ans, après le décès de Colette Priez, André Tellier apprenait du notaire que, dans son testament, l’ancienne présidence du Syndicat d’initiative, lui avait légué son orgue. Chaque jour, pendant une heure, il en joue et chante Aznavour, Brassens, Ferrat, Piaf… « Sauf ce lundi de Pâques, car, explique-t-il, le vent risquait de déchirer les cartons. » L’ancien élu habite à quelques dizaines de mètres seulement de la Résidence pour personnes âgées de la forêt de Carnelle. « Comme j’ai une voix qui porte, j’espère que nos aînés m’entendent même s’ils sont confinés dans leurs chambres. »

Du festival, outre d’inoubliables souvenirs, l'artiste beaumontois a hérité de nombreux amis qui venaient de toute la France et de l’Europe pour égayer les rues de sa chère commune. « Une Belge m’a dit que j’étais passé à la télé en Belgique, sur le thème : comment s’occuper pendant son confinement ? »